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Le complot de Gabriel de Vassel (1573)

En 1573, Gabriel de Vassel, Seigneur de Vassel, irrité par les massacres de la Saint Barthélémy eut l’idée de s’emparer de la ville d’Issoire et d’y exercer des vengeances contre les catholiques.

Gaspard de Montmorin Saint Herem, gouverneur d’Auvergne, ayant eu connaissance de cette conspiration, investit les château avec 40 ou 50 hommes à cheval, soutenu par les habitants des paroisses voisines.

Gabriel de Vassel se rendit quelques jours plus tard, faute de vivres, avec son beau-père, un seigneur de Florac qui était son beau-frère et quelques uns de ses serviteurs.

Gabriel de Vassel eut la tête tranchée, son beau-père, son beau-frère et plusieurs de leurs serviteurs furent pendus. Cette exécution eut lieu au mois de mai 1573.

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Récit de la conspiration tiré des Annales de la ville d'Issoire de 1818 : 

" La conspiration de Vassel et ceux de la réligion contre la ville d'Issoire"

"Celui qui voudrait écrire toutes les calamités que la ville [d'Issoire] a souffertes par les prises, reprises, privilèges perdus, conspirations, trahisons, etc., il faudrait  qu'il fasse un gros volume, encore ne pourrait-il pas les bien détailler. C'est pourquoi j'en néglige beaucoup, ne prenant que les plus remarquables, l'une desquelles est celle du sieur Vassel et de ses complices, lesquels, irrités des massacres de Paris, voulaient en tirer vengeance sur les catholiques d'Issoire, et les faire passer tous au fil de l'épée, si le ciel n'eût bridé leur méchante intention, faisant tomber leur pied dans le piège qu'ils voulaient tendre aux autres. Ce Vassel, homme vindicatif, avait pratiqué son beau-frère et son beau-père du pays de Bourbonnais, bons soldats ; Sébastien et Blaise Arnaud, dit Ganzy, Jean Viarre, Jean Mesplan et Jean Florac, surnommé "le Chêne" ; tous devaient mener des hommes pour exécuter l'entreprise, laquelle devait avoir lieu ainsi :

Florac avait sa maison attenante à la muraille de la ville , il devait y faire une ouverture avec une barre de fer, par laquelle ouverture les conjurés devaient entrer en ville, aller se saisir des consuls et des principaux catholiques, les faire mourir, et puis piller ; envoyer chercher le capitaine Le Merle, qui était alors au Malzieux, pour faire la guerre au pays. M. de Saint-Hérem ayant eu connaissance de la conspiration, s'en alla à Billom investir le château de Vassel avec quarante ou cinquante chevaux seulement, et quelques communes qu'il avait qu'il avait rassemblées à Vassel. Vassel se trouvait dedans avec son beau-père, son beau-frère, Florac et quelques serviteurs. Le sieur de Saint-Hérem les ayant tenus investis pendant quelques jours, ils se rendirent par faute de vivres. Ils furent mis entre les mains du prévôt Croisette, auquel ayant confessé ses intentions, Vassel eut la tête tranchée ; le beau-père, le beau-frère, Florac et Blaise Arnaud furent pendus. Cette exécution eut lieu au mois de mai 1573, époque où tous les catholiques devaient être massacrés." 

L'Affaire Guillaume Fahet (Noël 1449)

D'après le Bulletin historique et philologique de 1894 qui reprend une lettre de rémission en faveur de Guillaume Fahet qui à propos d'une partie de choule avait blessé mortellement Jehan Vassel datée d'avril 1451.

Un jour de Noël 1449, alors que des gens de Coriat (Chauriat) viennent jouer à la soulle ou choule sur Vassel un incident s'est déclaré entre Jehan Vassel et Guillaume Fahet. La dispute au sujet du jeu s'envenime à tel point que Jehan Vassel donne un violent coup de poing au viasage à Guillaume Fahet qui se met à saigner. En réponse, et sous le coup de la colère, Guillaume Fahet sort son couteau et frappe Jehan Vassel à la cuisse. Le soir Jehan Vassel considérant que c'est lui qui a envenimé la dispute et a porté le premier coup accepte de parler avec Guillaume Fahet et les deux décident de ne pas porter plainte l'un contre l'autre. 

Seulement, six jours plus tard, Jehan Vassel va décéder des suites de sa blessure, à cause de l'infection.